jeudi 18 juin 2009

De l'extravagance à l'extase

Dans Tout le monde veut Debord à son bord, Céline, peut-être en proie à quelque innocente danse de saint-Guy, donne le champ libre à son inconscient : une « extravagante récupération étatique » devient une « extravagante récupération extatique ». Emportée par sa griserie, elle s’emballe et veut croire que nous lui avions promis de faire un peu de chahut au cours de ce dîner en ville. Nous avions plus sobrement exprimé le souhait que quelques « invités de Guy Debord » viennent troubler ces riches heures de la récupération.
D’autre part, contrairement à ce qu’affirme Céline (« Le très radical site du Jura Libertaire s’insurge et dénonce »), nous en profitons pour préciser que nous sommes les seuls auteurs de la notule A propos d'une extravagante récupération étatique, bien que nous appréciions la façon dont le Jura Libertaire l'a reproduite, en l’accompagnant en particulier d’une opportune « Tranche de Lautréamont ». Nous ne participons pas davantage à ce site, pleinement indépendant du nôtre.

2 commentaires:

  1. On savait depuis l'interdiction du livre de Martos qu'Alice était une veuve "d'artiste" façon Picasso et Cie...
    Elle gère au mieux son "patrimoine"
    Rien d'une révolutionnaire tout d'une Précieuse Ridicule

    RépondreSupprimer
  2. « Ils laissaient au vulgaire l'art de parler d'une manière intelligible ; une chose dite entre eux peu clairement en entraînait une autre encore plus obscure (...) ils étaient enfin parvenus à n'être plus entendus et à ne s'entendre pas eux-mêmes. Il ne fallait, pour fournir à ces entretiens, ni bon sens, ni jugement, ni mémoire, ni la moindre capacité : il fallait de l'esprit, non pas du meilleur, mais de celui qui est faux, et où l'imagination a trop de part. »
    La Bruyère

    RépondreSupprimer